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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 00:31

Je viens de trouver sur un article de  « Yabiladi », radio marocaine,  qui annoncait que notre gouvernement payait  une prime de dénonciation d’étranger en situation irrégulière soit au minimun 50€ pour un expulsable simple mais cela peu monter beaucoup plus selon la qualité du dénoncé.

L’auteur de cet article faisant référence à Christophe Cornevin auteur du livre « les indics » et journaliste au Figaro j’ai fait quelque recherche sur mon moteur de recherche préféré  et j’ai trouvé confirmation sur leur site.

En fouillant sur le site de Yabiladi j’ai aussi trouvé ceci :


"Si aujourd’hui dénoncer un clandestin vaut 50 euros, la réelle question qu’il faut se poser est de savoir si, au final, ce n’est pas la France qui en prend pour son grade à trop vouloir expulser les étrangers. En 2008, la Cimade, l’Association d’Aide aux Migrants avait estimé que les expulsions d’étrangers vers leur pays d’origine coûtaient à la France, 533 millions d’euros. Une expulsion revient à 27 000 euros, ce qui équivaut à près de 20 mois de salaire pour un smicard. Dans ces chiffres, plusieurs dépenses sont prises en compte : le coût de garde et d’escorte, les frais de restauration et de blanchisserie des migrants, sans oublier les prix des billets d’avion, de bateau ou de train."

 


JIHO_-_etoile_noire.jpg

 

Comme ces chiffres m’ont  interpellé j’ai  continué sur ma lancée et cherché un début de réponse à une question qui me tarabuste depuis un certain temps :

Combien coûte le fait d’envoyer notre armée défendre les intérêts de la finance France.

Cela semble t-il relève d’un secret bien entretenu, les informations sont diluées, cachées (même aux commissions des députés) et donc difficilement recoupables.

Je vous livre ce que j’ai trouvé :

Budget de l’armée pour 2010 : 30 000 000 000  ( 30 milliards d’euros hors retraite et social)

Coût des Opex :   en augmentation constante,  685 millions en  2007, 900 millions en 2009 et plus de 1 milliard en 2011.

Coût de l’hébergement d’urgence :  1,204 milliard (en baisse constante)

J’ai donc un début de réponseque je n’aime pas car j’ai le vertige devant ces chiffres et l’immensité de l’écart entre les moyens pour apporter la mort et ceux pour sortir les gens de la misère. 

 

 

 

 

 


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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 16:14

 

Les derniers jours passés j’ai été amené à utiliser ma boite mail intensément ainsi que différents sites sociaux pour défendre la famille Nuhui.

Je me suis alors aperçu que pendant je décrivais  la détresse de la famille j’avais gagné plusieurs voitures ainsi que de nombreux lots en argents offert par différentes banques et assurances et quant je répercutais  un appel urgent de besoins de matériel de base pour des familles à la rue  à Metz on m’offrait des canapés et autres mobiliers à bas prix.

Ce décalage entre le vécu des familles que nous suivons et cette société m’interpelle.

Quel modèle de société transmettons-nous aux générations montantes ?
Quant avons-nous perdu de vue notre envie d’une société égalitaire ou chacun quelque soit son origine peut trouver sa place, une société qui ne soit pas basée sur le profit et les bien de consommation.

Une société  où nous acceptons de laisser dormir des bébés et enfants dehors, dans l’humidité et le froid  est bien malade.

 

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Pour revenir à la famille dArnisa et d’Ensar je vous rappelle que demain, jeudi  10 à 08 h 00, aura lieu une opération « chaise vide » devant l’école primaire Jean de la Fontaine à Hayange et qu’une pétition est en cours soit support papier ou en ligne sur le site national de RESF : http://www.educationsansfrontieres.org/


nous sommes tous - dessin227 titom immigration

 

En plus vous y trouverait de nombreux témoignages que je vous invite à lire et bien entendu la pétition nationale pour la famille Nuhui .


IMG_1108.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

A Metz, comme dans beaucoup d’endroit, des gens refusent de rester indifférents et organisent des solutions de solidarité. Ils ont besoin de :

 - de vêtements chauds et des chaussures pour les enfants (à partir de 9 mois)

 - des couvertures

 - des jouets, des vélos, des ballons, des albums de coloriage, des crayons, des jeux pour les petits (qui ne pourront pas être scolarisés)

 - du bois

 - des bassines

 - des bâches

 - des couches (bébés de 9 mois)

 


IMG 1112


Vous pouvez déposer vos dons dans le fond de l'église de la place de France (quai Paul Wiltzer) et ou tel à Michel: 06 18 28 89 84 pour qu'il vienne les chercher (matériel lourd)

Vous pouvez aussi les apporter au campement.

Pour les familles c'est important de voir du monde, cela prouve qu'elles restent des personnes humaines auxquelles on s'intéresse mais c'est aussi  un signal fort envers les autorités : des citoyens ne restent pas indifférents aux sorts des familles et peuvent témoigner du traitement infligé aux familles.

Donnez c'est bien, mais interpeler les autorités organisatrices de cette situation pour que cela cesse c'est mieux.

 

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Indignez vous de cette situation auprés de vos élus, de la préfecture. Téléphonez, faxez, écrivez, maillez, faites comme vous le pensez mais ne restez pas indifférent.

"Le pire pêché envers nos semblables, ce n'est pas de les haïr, mais de le traiter avec indifférence; c'est là l'essence de l'inhumanité."

 

George Bernard Shaw


 

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 19:23

La famille Nuhui est sortie du CRA de Mesnil-Amelot mais demain matin les enfants ne pourront pas rejoindre leur établissement scolaire car leur situation administrative n'est pas réglée pour autant.

Les parents sont toujours soumis à l'O.Q.T.F. et ici seule la rue les attend, comme les familles de Metz ou se cacher dans les bois comme cela se passe à coté de chez nous.

Dans tous les cas les enfants ne pourront aller, comme ils le réclament, à leur école.

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C’est pourquoi nous lançons une pétition pour leur régularisation et nous vous invitons à nous retrouver demain matin pour une opération "chaise vide "pour Arnisa et démarrer une pétition pour la régularisation de cette famille.

  

rendez vous Lundi 07 novembre

à 7 h 45

devant le collège Louis Pasteur

de Florange 

 

Grand merci à l’équipe de RESF-77 et à la Cimade qui ont œuvré pour obtenir la sortie de la famille.

 

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 19:44

 

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Certains préfets sont stressés. La fin de l’année approche et ils n’ont pas atteint le quota d’expulsions qui leur avait été assigné, à l’unité près, en début d’année et a été revu à la hausse en septembre, à la suite des tonitruantes déclarations de leur patron sur un « record historique » à atteindre. 

Bien évidemment, ce résultat n’entre pour rien, mais vraiment pour rien, dans l’attribution de la prime annuelle de 60 000 € (30 000 pour les sous-préfets) allouée aux meilleurs « serviteurs » de l’Etat.

C’est donc pour la simple beauté du geste que certains préfets s’adonnent avec ardeur à la chasse à l’enfant, à la chasse aux parents sans papiers, aux travailleurs sans papiers, aux lycéens sans papiers.

Bref, à tout ce qui bouge, pense, rit, travaille et étudie… mais n’a pas de papiers.

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Ci-dessous trois histoires qui, chacune à leur façon, témoignent des drames engendrés par la volonté délibérée du Ministre de l’Intérieur, Ministre de la Chasse à l’enfant  d’atteindre coûte que coûte l’objectif de 30 000 expulsions qui lui a été assigné.

L’humanité selon Claude Guéant

Jeton et Jaha  Azemi  ont été arrêtés à Belfort le 17 septembre avec leurs deux enfants, Meschidée 4 ans, scolarisé en maternelle, et son frère de 2 ans. Ils ont été enfermés au CRA de Metz .Au Kosovo, Jaha militait pour la scolarisation des enfants roms.  Arrivés en France en avril 2009,  ils se sont installés à Belfort. Leur demande d’asile a été rejetée. Le 24 septembre,  les parents (la mère est enceinte) et leurs deux enfants ont été emmenés à Roissy où un avion en direction du Kosovo les attendait. Jeton, le père a refusé d’embarquer. La famille a été à ramenée à Metz pour y être à nouveau enfermée. Le Juge des libertés et la Cour d’appel ont confirmé la rétention. Ils ont été expulsés lundi 26 septembre dernier à 6 h du matin. La maman avait passé la nuit de vendredi à samedi à l'hôpital à cause de contractions (elle est enceinte, la naissance est prévue fin décembre !) et un certificat médical contre-indiquait tout voyage. La police s'est emparée du certificat et la famille n'a pas pu le récupérer. Nous avons manifesté devant la préfecture vendredi soir, plusieurs familles sont menacées à Belfort.
On sait que la famille AZEMI n'a aucun point de chute au Kosovo et ne bénéficie d'aucune aide. Jeudi soir, au téléphone, Jeton disait que ses enfants avaient faim et que la boulangerie leur avait refusé du pain. Monsieur Guéant doit être fier de lui !

 

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LE TOUR DE FRANCE DES PRISONS POUR ENFANTS ?

Idriz et Mizafere E. sont Serbes… d’origine albanaise, ce qui n’est pas rien. Ils ont deux enfants de trois et six ans. Fuyant les mauvais traitements, ils sont arrivés en France en 2008. Leur demande d'asile a été définitivement rejetée en mai 2010, une OQTF leur a été signifiée en novembre par la préfecture de l’Aube. Ils étaient logés au foyer d'Adoma de Troyes. Le 27 juillet, la police s'y est présentée pour interpeller la famille E. Le mari n'étant pas présent, les policiers ont arrêté la femme et les deux enfants qui ont été placés au CRA de Metz. Le JLD de Metz a les libérés au 5ième jour de rétention. Libéré, la famille s'est présentée à son ancien domicile. Les responsables d’Adoma leur en a interdit l’entrée : demande d’asile rejetée, plus de domicile, les enfants à la rue. C’est comme ça en 2011.Après des semaines de galère : hébergement à droite et à gauche ou dans la rue, hospitalisation de la mère, tentative de se faire héberger chez des proches à Strasbourg puis retour à Troyes, la famille E. a de nouveau été arrêtée et placée en rétention, au CRA de Mesnil-Amelot.

Dernière heure : nous apprenons que la famille E. vient d’être libérée sur décision du Tribunal administratif de Melun.

 

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Kafkaien

Parties au Congo où elles ont de la famille, Thyssina, Elaura et leur mère Mme Brigitte Vigoureux y sont aujourd’hui bloquées pour des raisons incompréhensibles. De nationalité belge, résidant en France depuis plus de vingt ans où sont nées ses deux filles Thyssina et Elaura, Mme  Vigoureux a demandé à l’ambassade de Belgique le renouvellement de son passeport. Là, les services consulaires belges l’informent qu’elle aurait été déchue de sa nationalité belge sans pouvoir, ou vouloir lui fournir la moindre explication. Conséquence : elle et ses deux filles, sans passeport, sans visa, sans aucune attestation, ne peuvent obtenir le droit de rentrer en France ! Cette situation est incompréhensible, injustifiable. L’invraisemblable ne s’arrête pas là : du fait de cette « décision », elles se retrouvent apatrides. Or la Charte des Droits de l’Homme de l’ONU ainsi que la Charte Européenne des Droits Fondamentaux l’interdisent formellement !
Thyssina (13 ans) et Elaura (15 ans) sont les premières victimes de cette invraisemblable situation. Nées en France (Elaura est en instance d’obtention de son certificat de nationalité française qu’elle doit retirer à la préfecture de Paris à son retour en France) et scolarisées dans le 13e arrondissement de Paris (au Collège Georges Sand en 4e et au Lycée Claude Monet en 2de), elles ne désirent qu’une chose : rentrer au plus vite et reprendre normalement leurs études ! Elles ont déjà raté la rentrée scolaire et perdu un mois des programmes.
Par ailleurs, restées à Paris, les deux autres filles de Madame Vigoureux sont seules, livrées à elles-mêmes, espérant le retour de leur mère et de leurs sœurs.
Autour de Thyssina et d’Elaura, dans leurs établissements, dans l’arrondissement, avec les élus et de nombreux citoyens, nous sommes regroupés pour que leur cauchemar s’achève. Nous appelons donc à signer cette pétition pour qu’avec leur mère elles reviennent ! Qu’elles soient rétablies dans leurs droits, que Madame Vigoureux le soit aussi et qu’ainsi elles puissent rentrer dans l’espace Schengen ! Ainsi, cette famille pourra reprendre une vie normale !

 

nous sommes tous - dessin227 titom immigration


Pratiques odieuses, violences, traitement dégradant des enfants et des parents, libertés prises avec la légalité, ce qui se passe à l’occasion des expulsions doit être connu.

Ne perdons pas l'une des composantes essentielles qui fait l'être humain : la faculté d'indignation et l'engagement qui en découle. L'indifférence serait la pire des attitudes !

Nous vous invitons à faire part de votre indignation aux élus et fonctionnaires qui ont décidé de ces mesures. Ce sera l’occasion de dire qu’au dessus de lois de circonstances  se trouvent des principes républicains, dont celui de fraternité et d’accueil de l’autre.

 

 TARDI - France terre d accueil 500

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour entrer en relation avec :


Monsieur le Président de la République

http://www.elysee.fr/ecrire/index.html <http://www.elysee.fr/ecrire/index.html>

guillaume.larrive@elysee.fr

 

Elysée :            01 42 92 81 00

Elysée fax :     01 47 42 24 65

Monsieur le Conseiller spécial :

henri.guaino@elysee.fr 

 

Monsieur le secrétaire général :

 xavier.musca@elysee.fr

 

Monsieur le Ministre de l’Intérieur :

claude.gueant@interieur.gouv.fr

 

Monsieur le Directeur de cabinet :

 stephane.bouillon@interieur.gouv.fr

 

Monsieur le Directeur de cabinet-adjoint : 

georges-francois.leclerc@interieur.gouv.fr

 

Messieurs les membres du cabinet chargés de l’immigration :

pierre.regnault-de-la-mothe@interieur.gouv.fr

henri.zeller@interieur.gouv.fr

christophe.reynaud@interieur.gouv.fr

 

Le secrétariat général à l’Immigration :

secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr 

Monsieur le Secrétaire général :

stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr  

Monsieur le Directeur de cabinet : 

gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr 

Madame le Chef de cabinet : 

charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr  

 

La Préfecture de la Moselle / Préfecture de Lorraine :

Téléphone                                                                           03 87 34 87 34 
Téléphones du Bureau des Etrangers                             03 87 34 84 51 
Fax                                                                                        03 87 34 85 20 

Monsieur le Préfet, Préfet de Région : 

christian.de-lavernee@moselle.gouv.fr


Monsieur le Secrétaire général :

francois.valembois@moselle.pref.gouv.fr


Madame la Directrice de cabinet du Préfet :

Elisabeth.castellotti@moselle.pref.gouv.fr

 

 

 

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 12:41

La Moselle a pris des mesures pour réduire l’accès à l’hébergement d’urgence : fermeture des centres ayant été ouverts en hiver, réduction du nombre de nuits d’hôtel, limitation de la durée de prise en charge hôtelière. 

Le préfet de Moselle a transmis aux associations qui gèrent les centres d’hébergement d’urgence une liste nominative des personnes qui n’ont pas obtenu l’asile et qu’il ne faut plus héberger. Il déclare notamment que "le dispositif d’hébergement d’urgence est saturé du fait de la présence indue en nombre croissant de personnes issues de la demande d’asile".

Cette décision est contraire au principe qui veut que l’accueil d’urgence soit inconditionnel. Cette décision est brutale, incohérente et illégale.

En réalité, le préfet de Moselle ne fait qu’appliquer une circulaire signée de Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, en date du 24 mai dernier qui supprime la possibilité pour les préfectures d’héberger les personnes déboutées. Mais les Pouvoirs Publics n’hébergent pas non plus les nouveaux demandeurs d’asile au mépris de la loi.

 

Résultat : aujourd’hui, plus de 70 personnes : enfants mineurs, femmes et hommes, tous demandeurs d’asile ou déboutés du droit d’asile sont actuellement à la rue, démunis de tout, au mépris des lois de notre pays mais aussi de directives de l’Union européenne qui oblige les États à assurer aux demandeurs d’asile des « conditions d’accueil comprenant le logement, la nourriture et l’habillement, fournis en nature ou sous forme d’allocation financière ou de bons, ainsi qu’une allocation journalière ».

Cette situation est symptomatique de la politique de désengagement de l'Etat qui refuse de faire face à ses responsabilités dans la prise en charge des plus démunis.

 

La préfecture accepte de recevoir une délégation du collectif mais seulement le 19 juillet prochain à 17h30. Le collectif s’y rendra mais il appelle d’ores et déjà à un :

Rassemblement devant la préfecture de région à Metz dimanche 3 juillet à 16h

Les Pouvoirs Publics continuent cyniquement d’ignorer les injonctions de justice faites déjà en 2009 ainsi que les propositions avancées par le collectif, notamment :

Ø  Ouverture immédiate et temporaire de logements vides du parc des bailleurs sociaux, de locaux communaux ou de bâtiments publics permettant la mise à l’abri de tous les demandeurs d'asile en attente de placement par le 115.

Ø  Mise en place d’arrêtés préfectoraux et municipaux concernant la mise à disposition de logements vacants par application de la loi sur les réquisitions.

Notre collectif ne cesse de rappeler également que cette obligation d’hébergement s’impose aussi aux communes du fait de l’existence d’un texte issu du droit local Alsace Moselle, intégré dans le code de l’action sociale et des familles par une loi de janvier 2002


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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 13:53

Nous refusons que soient appliquées en notre nom, des décisions politiques qui broient des familles, des couples, des individus. Nous refusons que des hommes, des femmes,des enfants,

subissent des traitements inhumains et dégradants.

resf faujour-2

En ce moment en Lorraine plus de 50 personnes sont à la rue,

45 autres sont déjà désignées par Mr le Préfet et ses services pour les rejoindre sur le goudron de nos rues ,

dont des enfants en bas âge et des femmes enceintes.

Pour Thionville cela concerne 6 adultes et 8 enfants !

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Devant la gravité de la situation, les membres des Cercles de Silence désirent aller au-delà des mots et des cris. Ils expriment la force de leur réprobation et de leur interrogation par le silence. Par le silence, ils écoutent leur propre conscience et font appel à la conscience de leurs concitoyens. Notre silence le crie et continuera de le crier jusqu'aux changements indispensables.

OQTF-Coupe

Nous vous proposons donc de nous retrouver sur

la place d’Armes de METZ

le 30 de chaque mois,

pour former le CERCLE DE SILENCE

de 18h00 à 19h00

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 01:02

Trop tard sans doute pour cette maman  kurde de Géorgie mais je pense qu'il faut néanmoins le faire savoir !!

Trouver les mots justes pour relater son parcours sans tomber dans le pathos n’est pas facile.

 Madame Zoya TAMOEVA est née le 05 mai 1974 en Géorgie, d'origine kurde . En 1990 elle a épousé en Géorgie Mr Chirin OUZOEV, arménien, d'origine kurde. Après leur mariage ils ont vécu en Arménie chez les parents de Mr OUZOEV.

Ils doivent se  cacher dans sa ferme car il est recherché pour n'avoir pas voulu faire la guerre.

En 1991 Madame est partie en Géorgie  pour mettre au monde son 1er enfant, une fille.

Celle ci vit actuellement en Géorgie mariée, un enfant.

En 1995 c’est le retour définitif en Géorgie où le couple travaillait dans un commerce.

En 1996  un fils est né : Khalil né le 05 01 1996, géorgien. 

En novembre 2008, devant la dégradation des conditions de vie en Géorgie pour les Kurdes, la famille décide de fuir en France.

Seul le papa a pu se sauver en laissant le reste de la famille. L’année suivante la maman et le fils essaie de le rejoindre mais seul le garçon peut arriver en France et rejoindre son père au CADA-ADOMA à Metz-Borny.

Le père est  débouté en juillet 2009 par l'OFPRA et le 20 mars 2011 de la CNDA.  Il dépose  une demande de titre de séjour pour raison médicale  en préfecture le 10 juin 2011 car il est atteint d’une maladie grave.

En mars 2011 Madame quitte la Géorgie pour rejoindre son époux et son fils en France.

Voyage en voiture jusqu'à BREST en Biélorussie puis elle a pris le train jusqu'en Pologne où quelqu’un la reprendrait en voiture. Elle a été contrôlée dans le train par la police qui a pris ses empreintes puis l’a relâchée.

Ensuite voyage en voiture vers la France où elle a eu le bonheur de retrouver son fils ado qui a bien grandi et son époux qu’elle n’a pas vu depuis 3 ans.

Période de joie fort courte car elle a été invitée par l’état français, en vertu des accords de Dublin, à rejoindre la Pologne.

Invitée, interpellée, malmenée, menottée mains et pieds mais surtout pas arrêtée !

Aujourd'hui 21 juin 2011: c’est la 3ème fois que Madame est embarquée de force dans l'avion vers la Pologne. Lors de son retour au Centre de Rétention Administrative de Metz les personnes qui ont pu la voir ont constaté des traces de coups sur sa personne. Ce matin nous avons pu l’entendre au téléphone.

Elle nous a fait part de sa détresse morale et physique devant le traitement qu’elle a subit, menaces, pressions pour monter dans l’avion. Elle a résisté et a été débarquée et mise en garde à vue en région parisienne...


En ce moment en Lorraine plus de 50 personnes sont à la rue, 45 autres sont déjà désignées par Mr le Préfet et ses services pour les rejoindre sur le goudron de nos rues dont des enfants en bas âge et des femmes enceintes. Combien de ces personnes, quant elles seront dispersées dans la ville, coupées des réseaux d’aide auront droit aussi à la même invitation que Madame OUZOEV et aux mêmes traitements ? Nous le saurons peut être, mais encore une fois trop tard !

Les municipalités font ce qu’elles peuvent avec leurs moyens pour pallier aux déficiences de l’état. D’ailleurs elles n’ont pas vocation à se substituer à lui ni à supporter son incapacité à respecter des textes et accords qu’il a signés. Alertés par des maires concernés par cette situation, des sénateurs lorrains ont fait part de leur indignation à Monsieur le Préfet et demandé  une application plus humaine des directives ministérielles.

Mais nous, citoyens sans mandat que pouvons nous faire ?

Après l’indignation de salon revenue à la mode médiatique mais sans réel impact sur la société il nous reste notre indignation devant le traitement que notre société inflige à des familles, des individus qui veulent simplement vivre debout et dans la dignité.

Indignation stérile si elle ne se convertit pas en militance et en action capable de changer le mode de fonctionnement de notre collectivité.

Philosophique, politique ou religieuse, la vie associative est suffisamment éclectique pour que vous trouviez celle qui vous fera grandir tout en aidant les autres.

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 22:58
d'ailleurs...

Bonsoir tout le monde,


Un petit rappel.... 
N'oubliez pas que le samedi 4 juin, RESF Metz organise un grand événement... Vous trouverez toutes les informations nécessaire sur le lien :
http://resf.info/article36491.html

Venez nombreux nous rejoindre
 à partir de 16h30 au plan d'eau
 (à quelques mètres du kiosque).

Cette manifestation s'inscrit dans le grand mouvement national
 "d'ailleurs nous sommes d'ici"...
N'hésitez pas à jeter un coup d'œil sur le site : http://dailleursnoussommesdici.org/


« D’AILLEURS NOUS SOMMES D’ICI »

C’est le nom que s’est donné un large collectif contre le racisme, contre la politique d’immigration du gouvernement et pour la régularisation des sans-papiers. 
En 2007 était créé, pour la première fois dans l’histoire de la République, un ministère mêlant l’immigration et l’identité nationale. Depuis, des dizaines d'années, de milliers d’étrangers, hommes, femmes, enfants, sont traqués, arrêtés et expulsés, y compris vers des pays dangereux pour eux.
Cette politique, voulue par le chef de l’Etat et mise en œuvre aujourd’hui par le ministère de l’Intérieur, est inacceptable car elle viole des principes humanitaires élémentaires et des dispositions internationales ratifiées par la France. A cela se sont ajoutés des pseudo-débats désastreux sur l’identité nationale puis la chasse aux Roms. 

Après les « clandestins », le gouvernement s’en prend désormais aux immigrés en situation régulière et aux demandeurs d’asile. Leur droit au travail, à la santé, à une vie familiale normale, à l’éducation, la protection contre les persécutions quelles qu’elles soient, sont toujours plus gravement remis en cause
Pour que cesse cette situation, ce collectif appelle à une mobilisation partout en France le 28 mai contre le racisme, la politique d’immigration du gouvernement et pour la régularisation des sans papiers.

C’est dans ce cadre que RESF Metz organise une manifestation de

débat et de rencontres le samedi 4 juin.



Faites passer le mot !!!

Pour RESF Metz,

Elise


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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 13:10

 

 

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Ils s’appellent Arasi, Maryam, Sophie, David, Julien, Shpejtim,  ils sont d’origine Arménienne, Kosovare, Azérie ou d’ailleurs. Ils ont en commun le fait d’avoir dû quitter leur pays, leurs copains pour des histoires d’adultes ; d’avoir trouvé refuge chez nous en Lorraine et d’avoir commencé à se (re) construire une nouvelle vie conforme à celle d’un enfant.

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Ils ont choisi notre pays comme terre d'accueil et demandent la protection de notre République : une communauté leur dit ainsi et le plus fortement : "Vous êtes des nôtres".

RESF Thionville en organisant ce parrainage républicain permet de manifester concrètement sa solidarité envers ces enfants de réfugiés qui ont dû fuir leur pays où ils étaient menacés.

Merci aux onze élus qui ont accepté le rôle de marraine ou de parrain de ces enfants et qui s’engagent à les accompagner un bout de chemin.

 

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Merci à la mairie de Fameck pour la qualité de son accueil et à Monsieur le Maire pour sa disponibilité et son engagement.

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 Pour les autres photos suivre le link

Articles de presse page 1 et 4 du Républicain

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 23:45

 

Le parrainage est un acte symbolique qui permet de manifester concrètement sa solidarité envers ces enfants de réfugiés qui ont dû fuir leur pays où ils étaient menacés, emprisonnés, recherchés, en grand danger.

Ils ont choisi notre pays comme terre d'accueil et demandent la protection de notre République : une communauté leur dit ainsi et le plus fortement : "Vous êtes des nôtres".

 

C’est pourquoi le parrainage est un acte auquel tient fortement RESF Thionville,

aussi

nous vous invitons

à la cérémonie qui se déroulera :

Samedi 16 avril à 10 h 00 en Mairie de Fameck

 

 

Cet cérémonie constitue le ciment de la solidarité et donne à cet événement une dimension très chaleureuse, festive, mais aussi politique et redonne du corps à notre conception républicaine d’accueil et d’asile qu’a toujours été la France.

Il est certain que le parrainage constitue une gêne terrible pour les gouvernants et les Préfectures, quoi de plus incommodant que d’expulser une personne sans papiers, connu d’une mairie, de parrains et marraines militants et d’organisations syndicales et associatives.

 Ceci représente aussi la plus forte des réponses, très pédagogique, aux discours racistes et xénophobes.

 Cet acte est avant tout politique.

Ce sera l’occasion de dire qu’au dessus de lois de circonstances (auxquelles un tel parrainage ne désobéit pas pour autant), se trouvent les principes républicains, dont celui de fraternité.

 

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